On utilise les termes « syndrome du décalage horaire » pour définir une panoplie de symptômes tant physiques que psychologiques liés au voyage, et principalement à la traversée de plusieurs fuseaux horaires rapidement.

Les effets du décalage horaire ne sont plus à énumérer : humeur maussade, fatigue chronique, troubles du sommeil, troubles digestifs, anorexie, manque de concentration ou malaises gastro-intestinaux sont régulièrement vécus par la plupart des voyageurs. Les spécialistes s’entendent pour dire que ces symptômes ne vont pas en s’améliorant avec l’âge et qu’ils sont bien souvent plus importants lorsqu’on voyage vers l’est. Mais, quelle est la cause physique de ces malaises ?

Les effets du décalage horaire sont attribuables, ni plus ni moins, à un dérèglement de l’horloge interne. Régulées par des rythmes circadiens, des fonctions internes telles que la pression artérielle, la sécrétion d’hormones ou la température corporelle sont déstabilisées, causant ainsi ces maux variés. L’organisme s’emballe et peut mettre des jours ou des semaines afin de récupérer !

Les spécialistes recommandent néanmoins quelques trucs pour aider les voyageurs à passer cette dure épreuve qu’est le décalage horaire. Simples et efficaces, ces conseils permettent à l’organisme de se « réorienter » plus facilement, ce qui agrémente la vie des amateurs de longs voyages. Parmi ces trucs :

   >> Boire beaucoup d’eau à bord de l’avion et éviter l’alcool. La quantité d’eau recommandée lors des longs vols se situe autour de 2 litres alors que l’alcool est absolument à proscrire : il risque en effet d’augmenter les effets pervers du décalage.

   >> Adapter les heures de sommeil quelques jours avant le voyage. Cette mesure aura pour but d’habituer le corps au nouveau fuseau horaire et du coup, diminuer la période d’adaptation.

   >> Manger léger lors du vol. Comme l’organisme fonctionne au ralenti, la digestion se fait plus longue et par conséquent, est susceptible d’occasionner des problèmes gastriques. Il faut s’assurer en revanche de consommer des protéines, pour que le corps fonctionne à sa pleine capacité.

   >> Enfin, quelques trucs plus farfelus sont aussi au programme. C’est le cas notamment de la prise de comprimés de mélatonine (parfois responsable des symptômes les plus significatifs du décalage horaire, mais non vendue en France) ou de somnifères, de la luminothérapie ou de la pratique intense de sports, avant et après le vol.

Vous avez maintenant tous les éléments en main pour contrer ou diminuer les effets néfastes du décalage horaire et ainsi, profiter pleinement de votre périple en contrées lointaines !